Hier les français ont echoué dans la quête à la victoire lors de la finale. Cette finale a livré des résultats conformes à ce que l'on pouvait observer sur le terrain d'entrainement. En effet chez les hommes Wilde et Gellenthien étaient ceux qui tiraient le mieux. Chaque archer est capable de faire des volées sans 9 mais eux en tiraient beaucoup et quand il y a un neuf à l'entrainement il n'est pas loin. Il y avait chez eux une excellente régularité de performance. Cette régularité les français ne l'avaient pas cette semaine. Ils n'avaient plus la simplicité, l'efficacité, de mai-juin. Cette periode de trois mois sans compétition a été difficile. Je ne connais pas le parcours des autres archers mais sur 6 médailles 4 aux USA et une seule à l'Europe. Trois mois sans compétition, le France n'a pas suffit à tout retrouver. Il ne manquait pas grand chose simplement cette confiance que vous avez quand vous enchainez les bonnes perfs. Lorsque vous arrivez sur votre 1ere coupe du monde vous avez la saison salle qui est souvent pas loin ainsi que la sélection qui vous a donné de la confiance. De plus vous commencez avec des qualifs et ensuite des matchs qui peuvent aller crescendo. Là c'est cash de suite sans periode de référence. Il n'y avait pas d'autre solution de toute façon. Il ne faut pas tout remettre sur cela mais c'est sans conteste un facteur important. Si on voulait consolider cette hypothese on pourrait dire que la seule médaille européenne revient à une femme engagée en aout sur le paralympique.
Il faut temperer la deception, evidemment nous avions de l'ambition et elle n'est pas satisfaite mais cette defaite en quart n'a été possible que grace aux excellents resulats de la saison. Il vaut mieux perdre en quart à Tokyo que de raté toute sa saison. Quand en saison régulière une défaite arrive en quart il n'y a pas la même deception que là. De plus vous avez parfois la satisfaction de vos qualifs, des matchs precedents etc.. là il n'y a pas d'autres situations sur lesquelles se raccrocher exceptée cette défaite. C'est pour cette raison qu'il faut prendre du recul pour ne pas en faire une situation d'échec.
Les deux terminent la saison avec leur meilleur classement mondial, 3ème pour PJ et 4ème pour Dom. PJ rejoint Sébastien Brasseur qui avait lui aussi réussi à atteindre un classement mondial de n°3.