Nous sommes à quelques heures de suivre la 1ère série de Vegas. Cette compétition est mythique chez les arcs à poulies. Il y a le format, la concurrence, les gains qui rendent cette compétition particulière. J'aime bien le format car à aucun moment vous êtes tributaires de l'adversaire. Tant que tu tires un dix tu es dans la compétition. Sur les réglements internationaux il y a un moment ou tu joues ta victoire à la plus près du centre. On a vu 150/150 et X-X et perdre le match, cf D Genet Wroclaw 2014, là tant que tu tires des dix tu joues jusqu'a être le dernier. Finalement tout appartient à l'archer, il a son destin en main et la performance des autres n'a pas d'incidence sur la sienne. C'est un format sur la longueur, tu dois tirer 30 dix trois jours de suite avant d'attendre le shoot off. Il y a un certains état d'esprit à avoir pour aller chercher cela. Il n'y a pas de calcul à faire celui qui attaque avec la peur de faire un 9 peut rentrer de suite à la maison. Sebastien Peineau était le 1er français a atteindre un shoot of l'an dernier, je suis sure que cela va en liberer d'autres et que nous devrions avoir un ou plusieurs français cette année. C'est une alchimie entre le jeu et l'engagement. La tache n'est pas difficile pour ces archers, faire un dix de 4cm de diamètre avec une flèche de diamètre "27" (11 mm) est facile. Il faut orienter son esprit pour continuer de penser cela et ne pas se compliquer la tache par des pensées parasites. En même temps il ne faut pas relacher son investissement par une approche trop facile de la tache. Finalement l'objectif reste toujours le même, mettre sa flèche le plus près possible du centre.
Chez les femmes les 900 sont rares, un seul l'an dernier, c'est finalement plus une compétition à l'ancienne avec trois séries de qualifications et un classement final. Cependant compte tenu du niveau croissant chez les femmes il n'est pas impossible de voir un shoot off à 900 dès cette année entre deux ou trois filles.